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Après les continentaux, voici l'équipe des britanniques qui vont participer aux fields de gibier tiré
Retrouvez l'album dans l'onglet "Media" en haut à droite
http://www.emmanuelbourgeois-dresseur.com/admin/admin_galeries.php?photoAdd=ok
Retrouvez l'album photos des continentaux qui vont participer aux prochains fields d'automne, en cliquant sur l'onglet "Média" en haut à droite. Ils seront présentés par leurs propriétaires ou par la team des Buveurs d'Air.
Jusqu'à présent Jacky Masson rassemblait les résultats saisonniers dans un tableau, mais la retraite a sonné pour Jacky et comme tous les retraités il va pouvoir prendre un peu de temps pour lui et sa famille. Nous le remercions et lui souhaitons de longues et belles années.
Retrouvez les albums photos des élèves de mai, juin et juillet dans l'onglet "Médias", en haut à droite du menu
Avec le confinement le temps est à la réflexion, je lis des articles concernant la grande quête, plus particulièrement sur la méthode de préparation de mes collègues italiens, qui sont la références dans la discipline.
Je lis, on va trop vite, etc...
Quand il y avait du perdreaux en Bretagne, c'était hier...
Les éleveurs de bretons, dont le pére d'Hervé Bourdon, Louis (élevage de Cornouaille) : Ses portées étaient élevées dans les fermes aux alentours, les jeunes se déclaraient naturellement sur le terrain, seuls le plus souvent, la circulation étant quasi absente.
Vers 10 mois, les éleveurs récupéraient leurs puppies souvent déclarés, les meilleurs restaient à l'élevage, et les autres vendus débourrés pour la chasse.
Ensuite, pour les futurs reproducteurs, c'était un seul mot "chasse", un peu de technique, rappel et en fin de saison, il travaillait un peu la sagesse, et participait à quelques concours en avril. Souvent ils attendaient que leurs élèves aient deux saisons de chasse.
D'autres commençaient à sortir du chenil leurs élèves à 12, 15 mois, pour la saison de chasse ; là, beaucoup de casse au niveau équilibre, mais selon cette génération, les bons restaient bons, ils prenaient leurs temps...
A cette époque, le gibier était en abondance, tous les éleveurs, présentateurs, juges étaient avant tout des chasseurs !
Maintenant, la donne a complètement changé, moins de gibier, très peu de trialisant chasse, comment peut-on chez nous attendre 4 ans pour les présenter, mis à part quelques mécenes qui pourraient supporter le poids de payer, trois années d'entrainement ?
Les meilleurs dresseurs ont leurs jeunes
Comme nous à 10 mois, c'est à cet âge que j'ai découvert Holiver Stone à Stephano Girandola
Ne rêvons pas, au vu de ce qu'est devenue la grande quête, une mise en place spontanée, une quête géométrique (trop à mon goût), ce n'est pas en prenant des chiens à trois ans qui ont fait ce qu'il voulaient à la chasse que l'on pourra briller en concours !
Pour moi, deux références de la grande quête : Tibet de la Lambaz conduit par Francois Boitier Murat et Brick des Pisés conduit par José Condado ; ils ont fait leur 1er cac de grande quête à 18 mois, deux prototypes de la race qui n'ont pas été des feux de paille...
Ce que je voulais simplement dire qu'il n'y a pas qu'une vérité, mais au vu de l'évolution du gibier, cela devient de plus en plus compliqué de chasser dans des conditions optimales pour préparer un chien de grande quête.
Premier convaincu de la chasse avec un chien de sport, mais j'ai la certitude qu'un bon cabot peut être préparé jeune techniquement, sans pour autant entamer son avidité. Que vous le vouliez ou non, il y a toujours digestion après une éducation ; si la méthode est faite avec psychologie, les bons sortent toujours.
La grande quête ce n'est pas que la latéralité... c'est l'ouverture, la gestion de l'espace dans la concentration, avec puissance, rythme et décision sur le gibier.
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