Arrivée à Marchena, l'équipe a trouvé  des conditions qui sont loin d'être optimales : Terrain pelé, très peu d'oiseaux  et beaucoup de lièvres !

La batterie de Manu était jugée mar MM Deguillaume, Tortora et Zanetti.

Eden débute avec un très joli parcours, bien balancé et il ne tarde pas à prendre un point de bonne facture sur un isolé. C'est sans complexe et dans la note supérieure que le setter termine son parcours. Malheureusement, le jury reste sur l'impression d'un lacet écourté à gauche et au final ce sera un 1er excellent sec !

El Cordobes s'élance à son tour, mais le chien semble géné par l'importance des lièvres et du coup il se livre mal.

Dylan est bien dans le tempo. Il respecte un lièvre et finit son parcours de belle manière mais sans rencontrer d'occasion.

C'est le tour de Gillepsie. Le jeunot a beaucoup progressé et s'installe sans complexe. C'est brillant, mais comme la plaine est dénudée et vide d'oiseaux, Gillepsie allonge, allonge... et finit par sortir de la main !

Gun lui emboite la foulée avec la même prestance. Après une pose d'arrêt, il prend un joli point à 400 mètres que les juges considèrent ... trop loin !

Four Roses est ensuite découplée mais la chienne, sous l'influence de Dame nature, manque de concentration et laisse un oiseau. Difficile pour les femelles de demeurer au top de leurs moyens lorsqu'elles viennent en chaleur !

Démon est comme à son habitude très grand et il prend un arrêt. Manu voit alors un lièvre et siffle le chien pour qu'il revienne. Démon s'exécute, probablement à contre-coeur, vu ce qui suit, mais il est obéissant et le patron a raison... jusqu'à ce que les oiseaux s'envolent ! Bon, quand ça veut pas le faire...

Eliott n'a pas plus de chance. Son parcours est aussi brillant, mais il laisse un isolé planqué dans un fossé.

Dans la batterie de quête de chasse, Fender, Giotto et Faëlh ont montré leurs moyens et cherché avec passion et détermination les oiseaux, mais en vain !

Demain sera un autre jour, la volonté est là, il faut juste un peu plus de chance !

Allez paëlla pour tout le monde !

Les journées passent. Le mois de janvier s'achève et comme prévu, le vent est arrivé, ce qui complique la prise des points ou même la sagesse.
Mais c'est de bonne guerre, car il faut aussi mettre les chiens dans toutes les situations pour qu'il progressent.

Les chiens de couple évoluent bien dans l'ensemble, Romain progresse avec ses élèves, Manu est content de faire des couples avec ce jeune passionné.

Du côté des protégés de Manu, tout va bien aussi. Faël est dans la grande dimension !

Giotto s'affirme de sortie en sortie comme un gros peneur de points avec de la classe. Fender reprend ses marques de l'an dernier ; il affiche de très belles allures avec une superbe mise sur le terrain.

Ginko, possède un gros mental et demeure très concentré.

Gost a fait des débuts prometteurs.

L'après midi, l'entraînement s'est de nouveau déroulé avec Georgio Baldoni.
Il règnait une atmosphère... Pas un mot pendant les parcours, chacun des conducteurs était très concentré sur son sujet, et le tout avec beaucoup de faire play, mais comment poutrrait-t-on en douter quand on connait les conducteurs ! Bref, de grands moments de cynophilie, ressentis par Manu comme un privilège.
Les chiens continuent à prendre leur marques, la confiance est là ; mais il faut rester vigilant car les premières "infractions" arrivent aussi. Ce qui est normal lorsque l'on joue avec ce type de cabots comme un funambule sur un fil...

Manu et Baldoni ont la même image de la grande quête ; celle qui leur fait aimer cette discipline ! Une prise de risque maximum avec l'ouverture qu'il faut et non la mode actuelle, qui consiste à jouer au métronome, en allant loin sur les côtés et en repassant à 10 m devant leur conducteur !
Peu importe d'ailleurs, car de tous temps, il y a toujours eu des modes, mais elles passent ! L'essentiel c'est donc bien de rester soi-même en appliquant notre vérité qui fait rêver les puristes.

Démon, samedi, a encore fait de la grande quête avec une prise de risque maximale, et pris 2 points super, c'était vraiment "the" parcours. N'en déplaise à certains...

André Fusiller et Roland, son aide et de surcroît cuisinier, nous ont préparé des lapins de garenne ! Un delice... c'est aussi cela la cynophilie.

Le temps est revenu au beau, les oiseaux sont toujours en compagnie c'est quand même surprenant pour l'époque !

Au fil des sorties, les jeunes "H" ont compris ce qu'ils faisaient dans la plaine...

De leur côté, les jeunes "G" de grande quête sont pour certains en pleine explosion de leurs moyens ; d'autres passeront dans la catégorie quête de chasse, mais dans la grande note.

Dimanche soir, Manu a appris la triste nouvelle : "un Monsieur de la  cynophilie nous a quittés prématurément. Michel Dumand, avec Evelyne, son épouse, m'avaient accueilli avec beaucoup de gentillesse quand j'ai débuté avec mes spaniels. Merci Michel, pour les organisations sans faille aux championnats d'Europe et Mignerette pour la spéciale pointer. Merci de votre confiance avec petit risto. Grosses bises à Evelyne dans ces moments difficiles."

Lundi, Manu a fait des couples avec Guillaume Lambel, qui a toujours une bonne équipe de setters anglais.
Les chiens de grande quête sont sortis pour la dernière fois avant les épreuves.

Avec Rita, la compagne de Georgio, Manu a sorti deux jeunes espoirs de grande quête, Brio fils de Notala et son petit Lucignolo. Les deux jeunes ont fait de la grande quête dans la bonne dimension, et assuré de plusieurs points. Georgio a été impressionné par Lucci, son style et aussi sa maturité. Manu aussi d'ailleurs et il a avoué qu'il avait ressenti la même fierté qu'un débutant ! Brio lui a beaucoup plu par son ambition et son style.

Lundi soir, l'équipe avait des invités de marque, en la personne de Baldoni et de Rita, rejoints par Jérôme Faissat, dd fusiller et Roland! Du coup Romain était dans tous ses états, car il voulait que ce moment soit parfait !

Mardi, Pauline a sorti les "H" sous le regard de Manu... Attention, c'était du sérieux, car Manu est un maître exigeant. Tout s'est bien passé. Pauline était très concentrée !  Les petits ont fait de gros progrès ainsi que leur conductrice...

Ensuite, en couple le plus beau parcours a été celui de Galice. Beaucoup de détermination, des lacets avec beaucoup d'ambition, elle s'est bagarrée tout en restant concentrée. Manu est content de son élève car la miss se fait plaisir

Les entrainements se terminent et la compétition va s'enchainer. Hier midi, avant le départ vers Marchena, paëlla avec la plupart des dresseurs français et Baldoni.

Après les grosses pluies du week-end dernier, le vent a chassé les nuages et le soleil était présent dès mardi.
Ce matin-là Génépi a pris 3 points dont un à environ 400 m de Manu. Quelle classe folle ces jeunes "G" !

L'après-midi retour, à Guerra avec M.  Baldoni, accompagné de sa compagne Rita, qui est super sympa et de plus parle très bien le français !

Cette année, sur cette finca  les blés sont beaucoup plus ras et les perdreaux plus nombreux, mais ils ne sont pas encore installés.
Peu importe, ça fait partie du jeu et il faut bien mettre les "guerriers" dans toute les conditions !
Tous les jeunes "G" et même les "F" se sont bien comporté, seul Gadjo était au repos.

Avec le temps humide et froid, les oiseaux sont constamment en mouvement et donc très compliqués à prendre. La plupart partent dès qu'on rentre dans la parcelle, ! A ce petit jeu Gun et Gucci réussissent à prendre un point après un tour dans la grande note, dixit Georgio.

Le soir, Manu sort les petits "H"  dans des petites parcelles. Ainsi, ils parviennent tous à prendre des points et de l'assurance sans se décourager !

Mercredi, le matin a été consacré à la grande quête, avec les anciens...  Enfin, disons les "d" et les "e".  Cordo est magnifique, il réalise un joli parcours, pontué de 3 points. Le vent diminue et comme par magie les oiseaux disparaissent. Démon attaque les s avec le coeur qu'on lui connaît mais il ne trouve rien !

Arrive Dylan, dit "bob" pour les intimes, face à un jeune pointer intéressant, Urugano del la Cisa. A la fin du temps, notre petit dylan va nous chercher un très joli point.

Four Roses, lui emboite la foulée, sous le regard bienveillant de Rita, qui ne cache pas son affection pour cette race !
La diablesse rouge dévore la plaine en explorant tous les recoins possibles, avec une rage sans faille. Mais, elle ne trouve pas d'oiseau. Georgio est admiratif et explique à Manu que ce fut sa première race, d'où son affixe "la vecchia irlanda".
Il lui confirme également qu'elle n'a pas à rougir, face aux pointers et setters.

Puis, vient le tour de Gadjo avec Notala.  Manu avoue qu'il a attendu 14h30 pour demander à ce grand monsieur, mais avec la simplicité des grands, ce denier lui a dit tout simplement : "si tu veux, pas de souci".
Les deux chiens attaquent un labour et sont très concentrés. Chacun s'installe sur le terrain avec beaucoup de détermination. Gadjo remonte sur 50 m, Manu commence à frémir, le chien se statufie et la compagnie éclate, son compagnon patronne. Les deux chiens finissent de la même manière et Notala prend à son tour un très joli point.
Les deux conducteurs sont heureux comme des debutants ; ça doit être ça aussi la passion !

En partant sur une autre finca, chacun grignote en roulant, avant de rejoindre le cuisinier en chef, Romain; Manu sort encore quelques chiens en couple sortons en couple. Pour Manu, c'est la meilleure sortie depuis le début du séjour au niveau de la qualité de la prise des points dans des parcours excellents et Monsieur Gaiac, (malgré un peu de surpoids, il faut bien le dire, les petits plats de Ginette, y a pas que Gérard qui en a profité apparemment !! ) a été très tendu dans la recherche. Le chien a attaqué les labours et a pris un point remonté sur 50 m dans un labour.

Mention particulière aussi à Figo. Le setter de Romain a effectué un parcours brillant avec un point pris loin, très loin de Romain.

Il fait presque nuit, lorsque Four Roses et Eliott prennent 4 points dans un gros labour. Va bientôt falloir s'équiper d'une torche...

Légende photo : Avec le vent qu'il fait on comprend pourquoi il y a autant d'éoliennes dans la région !

Manu et Pauline ont  retrouvé la région de Jerez en Andalousie, où ils entraînent maintenant jusqu'au début des concours qui commenceront à la fin du mois.

L'an dernier, la température était agréable, mais cette année le soleil andalou, ...c'est juste sur les prospectus analyse fort justement Pauline
Car les constantes sont bien différentes : pluie, vent et pour agrémenter le tout, il fait froid ! voilà pour les conditions de travail.
Les perdrix sont bien présentes mais compliquées à prendre avec le temps mouvementé.

Samedi, l'équipe a rencontré Baldoni, qui est revenu en Espagne pour les championnats et entraîne à Guerra ; Manu et lui vont entrainer ensemble pour la grande quête.

Les chiens de quête de chasse en couple ont tous pris des points avec les chiens de Patrick et de Romain. Les parcours sont excellents, mais avec ce temps froid, Manu décèle un peu de sensibilité.  Le vent glacial gêne les chiens et les oiseaux sont sans cesse en mouvement.

Dans l'ensemble, les blés sont moins hauts que d'habiture.

Le 18 janvier, tous les "H" ont pris des points ; il reste bien sûr du travail à accomplir pour la sagesse et le réglage de la quête.
Homard est le plus avancé, il a une autonomie dans sa prise de terrain et reste très concentré dans la recherche. De plus, Pauline le conduit avec de plus en plus d'assurance et le couple fonctionne bien.

L'après-midi, Manu a sorti les chiens de grande quête, notamment les jeunes, qui continuent d'évoluer dans la façon de prendre leur terrain. Certains, plus vite que d'autres, mais tous sont bien sur les oiseaux.
Démon a joué le moniteur avec le junior de l'équipe de grande quête, Lucci. Le petit diable n'a pas eu à rougir devant son aîné, patron, point et grande trajectoire.

Dimanche, la météo s'est déchaînée avec tempête de pluie et une coupure de courant ; pas top pour commencer la journée !

Pourtant, c'est trompeur ... L'équipe est allée entrainer dans des terrains vallonnés non encore ensemencés, situés à l'abri du vent. Gost du camp national, un fils de Zefiro, à Jérôme Pecourt, a réussi à prendre 3 points. C'est un chien courageux, qui fait preuve de beaucoup de décision points. Pour l'anecdote et aussi vous donner une idée de ce qu'il tombe quand il pleut en Andalousie, Manu s'enfonçait jusqu'à la cheville dans le terrain !

Herdonne (Démon x Deols des chevêches) appartenant à André Lietard a pris 2 points et est restée parfaitement sage. C'est une chienne pétillante, qui prend bien son terrain pour une gamine !

Hercule le jeune irlandais à Yohann Bouder à fait un excellent parcours sans complexe, avec un joli point ; il accompagne avec beaucoup de joie les oiseaux.

Cet après-midi là, en couples, malgré les mauvaises conditions météo, tous les chiens ont pris des points et ont réalisé des parcours très équilibrés.

La petite Galice, qui débute dans cette discipline, grandit à chaque sortie.

Le partenaire de Manu pour cet entrainement en couple était Romain avec les chiens de Patrick qui se sont aussi bien comporté.

Les arrivées se poursuivent. Dernière en date, celle de Guillaume Lambel.

Lundi, l'entraînement grande quête a commencé avec Georgio Baldoni , mais nous y reviendrons dans les prochaines infos.

En attendant, l'équipe a une grosse pensée pour Jean-Jacques, dont le papa va devoir aussi se battre contre la maladie en ce début d'année.

Légende : Havane et Véronique, sur le domaine de Rambouillet, à l'issue de leur parcours

"Si..., si..."

Bon, allez, on ne va pas non plus la lapider pour sa première participation, mais quand même...

En écoutant le juge, samedi soir, lors de la remise des prix du championnat de France des rencontres st Hubert, tout le monde a bien compris que Véro et Havane, le couple représentant la région Nord-est est passé à côté du titre ! Au final, seuls 3 points séparent Véronique Mériaux de la première, alors forcément lorsque Véro raconte son parcours, on comprend qu'elle n'a pas choisi la facilité et s'est assurément privée d'une réelle chance !

Rien à dire d'Havane. Ou plutôt, rien à reprocher à Havane. La jeune hongroise a été pétillante, ultra chasseuse tout au long des 20 minutes, revenant bien au contact de sa maîtresse. Si dans certains secteurs, des concurrents ont rencontré plus d'une dizaine d'occasions dans leur parcours, ici, sur le terrain des chasseresses avec chien trialisant, les occasions sont plus rares, mais Havane ratisse toutes les remises qui pourraient les abriter et sa hargne et son courage sont bientôt récompensés. La chienne donne une indication, coule quelques pas et verrouille un arrêt bien tendu. Sa maitresse n'a plus qu'à venir rapidement servir sa chienne...

Que se passe t-il alors dans la tête de Véro ? Nul ne le sait, elle-même ne parvient pas encore à l'expliquer. Stupéfaits, les juges la voient s'écarter sur la droite, monter, puis revenir vers Havane, en étant à sa hauteur, au lieu d'aller directement derrière la chienne pour la faire couler et finaliser l'action de chasse en se plaçant idéalement pour le tir de l'oiseau.

En fait, cette manoeuvre, Véro l'effectue régulièrement à l'entrainement avec une amie pour prendre de jolies photos... Sauf qu'ici, nous ne sommes pas à l'entrainement, ce n'est pas un appareil photo mais un fusil que Véro a en mains et surtout, les faisans sauvages du domaine de Rambouillet sont nettement moins complaisants qu'un faisan posé pour une séance de ... poses !

Bref, le temps que Véro revienne se positionner près de la chienne, le faisan s'est envolé dans un claquement sec d'ailes. Véro tente le coup mais l'oiseau est déjà loin et un chêne gêne le tir. Stoïque jusqu'au bout, la chienne n'a pas bougé, mais j'imagine bien le regard lourd de reproches qu'elle a dû lancer à sa maitresse lorsque celle-ci l'a raccroché.

Des erreurs de conduites, des réactions impulsives, des mauvais choix,... nous en faisons tous en concours et souvent sans parvenir ensuite à expliquer pourquoi. C'est ainsi et c'est aussi comme cela qu'on progresse, encore qu'ici, au championnat de France à Rambouillet, une seconde place au classement et un titre de vice-championne de France, ce n'est pas rien.

Alors, un très grand bravo à Havane et félicitations à Véronique.

Sans rancune hein, Véro ? mais il fallait quand même que j'explique un peu tout ce qu'Havane m'a raconté, car elle en avait quand même gros sur le coeur à l'issue de sa brillante prestation...  

D'ailleurs, échange de bons procédés, pour te remercier de l'avoir mise chez Manu pour arriver au top sur les épreuves, je pense qu'elle va t'envoyer chez un guide de chasse pour que tu sois au point la prochaine fois.

Je lui ai dit que c'était une excellente idée !

Légende photo : Pauline avec Hindy, une jeune pointer très styliste.

Arrivés dans la région de Tolède depuis le début de la semaine, Manu a trouvé des conditions très particulières pour entrainer ses chiens. On se souvient de la grande quête d'hiver, début décembre, sur des terrains durs et abrasifs. Depuis, la pluie a assoupli tout ça. Il faut dire que le temps alterne en les éclaircies et la pluie et comme les températures ne sont pas vraiment de saison, les blés ont poussé, poussé... leur taille varie de 10cm à ... 50 cm !!!

Autre paradoxe, alors que nous avons déjà observé des couples de gris chez nous depuis plusieurs semaines, là-bas, les oiseaux sont encore en compagnie, un phénomène que Manu a constaté depuis pas mal d'années lorsque les densités sont importantes. Les perdrix mettent plus de temps à se mettre en couple. L'embarras du choix, sans doute !

Le premier jour tous les chiens ont vu des oiseaux et dans de bonnes conditions.

Pour les "H", ce premier contact s'est soldé, pour la plupart, par un bon comportement, face à ce gibier sauvage.

Gun a fait un grand parcours, gratifié de deux points.

Avant hier, Patrick et Romain sont arrivés à leur tour.

Les conditions ont été les mêmes le matin avec de la pluie et du vent. Aussi, la matinée s'est écoulée en privilégiant la technique. Avec Jose Luis et les chiens en laisse, le travail a consisté à approcher, comme des indiens, sur les oiseaux. 

Manu a ensuite sorti des chiens en couple avec Patrick (parcours haut en couleurs) sous le regard de José Luis. 

Les points ont été plus difficiles que la veille. "Le" parcours de la journée a été celui de Démon ! Un vrai diable, prenant des risques, avec un point remonté !

Le soir, le groupe s'est agrandi avec la rencontre d'Yves Tastet et la soirée s'est passée à discuter... devinez quoi ? mais de cabots, naturellement!

Hier, pour changer un doux crachin breton a rappelé à chacun nos côtes.

Dans ces doncitions, les occasions sont devenues rares , car les rouges n'aiment pas la grisaille ! Les oiseaux s'étaient réfugiés pour être à l'abri dans les champs d'oliviers.

Hindy du pied de la roche, une fille de Demon et Decibel, une jeune pointer de P. Nicolas, conduite par Pauline à cependant pris un joli point. De plus, cerise sur le gâteau, cette chienne a déjà beaucoup de classe dans son galop et elle est très chasseuse.

Les 2 autres coups de coeur de la matinée ont été pour Lucignolo de Coriam, un jeune setter, fils de la célèbre Fjalar et né chez le non moins célèbre Graziano, et Four Roses, la petit irlandaise qui s'est fait un nom au printemps dernier. Tous deux ont fait un super parcours de grande quête, en couple avec des chiens de José Luis, Les deux chiens ont pris chacun un point magnifiquement remonté.

L'après-midi, Fender a repris ses marques, avec de la détermination et en n'hésitant pas à sauter les bordures. C'est ainsi qu'il est allé assurer 2 points le long des maisons. Inutile de préciser que José et Manu avaient le sourire...

Avant de terminer, il nous faut aussi souligner 3 excellents parcours de grande quête, chacun avec un excellent point. De belles prestations à mettre à l'actif de Gucci, Gillepsie et Genepi.

D'autres chiens ont eu moins de chance et leur parcours est resté sur un P.O.

Manu a cependant apprécié un jeune setter de José ; il s'agit d'un fils de Ralf del Sargiade qui lui a beaucoup plus.

La halte sur Tolède a pris fin et ce matin, le camion des Buveurs d'Air a pris le départ vers l'Andalousie et Jerez, destination finale.

PS : les nouvelles de Gégé sont bonnes et il a pu rentrer chez lui pour attaquer une ... sole ! Continue bien ta convalescence l'ami, car j'attends avec impatience l'époque des araignées pour aller chez les Manchots !

Parti samedi, Manu est bien arrivé en Espagne dimanche après-midi.

Toute l'équipe va bien et a hâte de découvrir les plaines andalouses, mais pour l'instant Manu s'est arrêté à Tolède, une région qu'il connaît bien désormais grace à son ami, José Luis Sanz. Il pleut mais ce n'est pas l'eau qui va empêcher Manu d'entrainer ses chiens.

Après cette halte de 2-3 jours, l'équipe arrivera à sa destination finale, l'Andalousie.

En attendant, nos pensées vont vers l'ami "Gégé", le "géotrouvetout" de l'équipe, qui répare les petites avaries matérielles en fields. Allez, Gégé, tiens bon la barre, il faut que tu sois de nouveau en forme pour suivre ton Gaïac au printemps ! 

Légende photo : De gauche à droite, Daniel, Le roi Lucas et Bruno

Finie la trêve des confiseurs, finies les vacances au soleil pendant que nous avons reçu toute l'eau du ciel sur la tête, c'est la reprise !

Aussi à la veille de (re)partir en Espagne, mais cette fois, au fin fonds du pays, en Andalousie, Manu est allé taquiner les perdrix grises de Thivars avec ses chiens de printemps.

Daniel Blin, Bruno Laporte étaient bien sûr de la partie puisqu'ils sont aussi les locaux de cette étape. Lucas aussi était là.

Le travail n'empêche pas de sacrifier aux traditions et après l'entrainement, tout le monde a partagé la galette des rois.

Devinez qui a été sacré roi ? Le jeune Lucas, bien sûr ! Quand on connait sa passion et la volonté qu'il met au service du chien, on se dit que cette petite cérémonie amicale improvisée pourrait bien être prémonitoire... 

Affaire à suivre, mais Manu, accroche-toi car "tes" jeunes sont terriblement doués et chacun sait, qu'un jour, l'élève dépasse le maitre !

Bon, en attendant, tout le monde se prépare pour le grand départ, demain samedi.

Légende photo : Pascal et Dylan à l'issue de cette journée riche en émotions !

Il y a des invitations que l'on ne peut refuser !

Lorsque l'on me propose d'aller chasser la mordorée en forêt de Bellème, accompagné de mon amie Laurence Madiot et de ses bons et beaux setters, je dis : Oui ! Sans même vérifier mon agenda. Cela s'arrangera...

Demeure un petit souci, mon binôme habituel à quatre pattes est une springer ! Les puristes habitués de ce site apprécieront... Aussi j'ai déjà ma petite idée en tête ; un petit coup de fil à mon ami Manu, en espérant qu'il aura un chien de bonne composition, qu'il pourrait me confier pour la journée.

Des élèves de talent, Manu n'en manque pas, mais pour autant il n'est pas facile pour lui de trouver , celui qui pourra s 'adapter, non pas aux conditions de chasse, mais surtout aux conditions de conduite. « Il y a aurait bien Dylan, si son propriétaire est d'accord bien sur ! »

Dylan ! Yes... Le patron du camion !, la valeur sûre ! Pour moi, LA référence. Le « Zinedine Dylan » ! Celui qui a obtenu, à lui tout seul, plus de CAC que l'ensemble de ses « potes » de la Morlière. C'est, heureux de me faire plaisir, mais quand même un peu inquiet, que Jean-Mi accepte.

Après une discussion chaude avec Belle Ile ( ma springer), afin que j'ai une petite chance de retrouver mes chaussures en bon état à mon retour de la chasse sans elle, je m'en vais chercher Dylan.

Et là, je découvre le talent de ce chien à l'adaptation.... Il passe du chenil au tapis marocain, sans aucun souci et, quelques gâteaux secs et câlins plus tard, on est pote tous les deux. La journée se présente bien !

Nous voilà donc en forêt de Bellème avec deux habitués et leurs setters, ainsi que Laurence et son Banjo, en fin de convalescence ; une méningite lui a coûté certainement le titre de meilleur bécassier de l'année.Vraiment, Laurence la chance n'est pas avec toi !

Après un dernier « P'tit Beurre », afin que Dylan se souvienne bien qui est son patron du jour, c'est parti ! Dylan et Banjo démarrent comme en concours. Le bois est clair et je me demande si la journée ne va pas me paraître très longue... Je pense aussi aux sorties de mains avec son dresseur et son propriétaire lors de certaines soirées, et je me convins que cela ne peut avoir de lien, ! Et puis ce n'est pas le le sujet de cet article... et en plus j'étais souvent de la partie !

Revenons donc à notre partie de chasse.

J'entends à peine la cloche  au loin ! Mais voilà Dylan qui revient et je comprends tout de suite qu'il me cherche, et dès qu'il me voit, il accélère légèrement pour se relancer, le contact est là ! Le 1er arrêt sera pour Banjo, l'habitué des bécasses, et un beau patron de Dylan, le temps d'arriver, la demoiselle des bois est déjà partie.

Très vite Dylan comprend que l'on est à la chasse ; dès que le territoire devient plus difficile, il réduit sa quête. Il prend six arrêts, mais les bécasses sont très légères, et je les vois partir avant mon arrivée à portée. Et pourtant, Dylan les prend de plus en plus loin, signe d'intelligence.

Plus on avance dans la journée, plus il visite les remises où pourrait se cacher la belle. Pour un chien qui ne connaît pas bien cet oiseau, c'est impressionnant. Laurence et moi, nous nous éclatons, les deux chiens chassent, tous les arrêts sont « patronnés » ; que de belles images dans cette magnifique forêt. Malheureusement, nous n'arriverons pas à prélever d'oiseaux, quelques loupés, des oiseaux vite sur l’aile. Mais que d'émotions, de souvenirs qui resteront dans ma mémoire !

Dylan est vraiment un chien exceptionnel, je le savais déjà, son palmarès est éloquent. Dans les fields les plus techniques, les plus durs, son intelligence fait souvent la différence. Mais là, avec quelqu 'un qu'il ne connaissait pas la veille, sur un terrain inconnu, sur un oiseau qu'il a peu croisé, c'est bluffant. Ce chien a quelque chose de plus.

Et pour conclure comme une série que j'adore : « Bref ! Je me la suis pêter avec Zinédine Dylan en forêt de Bellème »

A l'aube de cette nouvelle année, toute l'équipe des Buveurs d'Air s'associe à Emmanuel Bourgeois et vous présentent leurs meilleurs voeux.

Que 2014 nous donne souvent l'occasion de nous retrouver sur les terrains et de partager la passion qui nous anime dans la conservation, par la sélection et le travail, des différentes races de chiens de chasse.